Merci Pawww
MAAAXXXIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!!!!!
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Anecdotes :
Little things give you away _#1
Son enfance n’avait pas eu grand chose d’excitant comme le pensait sa cousine Jan’. Elle passait son temps entre la maison familiale et le pensionnat ou sa mère avait insisté pour l’envoyer. Soulignant que le jeune fille était trop perturbant pour l’atmosphère dont elle avait besoin. En gros, elle lui faisait perdre patience donc elle préférait s’en débarrasser. L’été, elle allait quelques semaines voir sa cousine à Port Elizabeth, mais ne restait jamais bien longtemps. Elle préférait suivre son père un peu partout. Elle adorait le suivre au point ou elle donnait déjà un coup de main à l’infirmière alors qu’elle n’avait seulement qu’une dizaine d’année. Des trucs de base, mais des trucs qu’elle se faisait un plaisir de faire comme si le sort de milliers d’innocent en dépendait. Ce style de vie la fit rapidement grandir et murir. Elle avait vu et vécu des choses que ses camarades de classe ne pouvaient même pas imaginer. Sa maturité la faisait paraitre plus vieille. On avait peine à croire qu’elle avait à peine quatorze ans quand elle rencontra Brian pour la première fois. Elle ne l’avait pas tout de suite remarqué. Il avait fallut que Lucy le pointe et en parle pour qu’elle se trouve intéressé par l’inconnu qu’il était toujours à l’époque. Lucy avait fait les premiers pas, elle était resté en retrait pendant les présentations. Brian et Samuel. Inséparable disait Lucy, mais elle préférait ne pas penser à comment le regard de celui qu’elle avait dit être Brian l’avait fixé une partie de la soirée. Pourquoi est-il là d’ailleurs ? Ah oui !! Fils de militaire tout les deux. Leurs pères étaient honoré à ce souper comme le siens. À la fin, les trois paternels se tenaient tous sur la scène et faisait un salut militaire alors qu’on leur remettait une décoration quelconque. Elle avait toujours admiré son père pour tout ce qu’il avait pu accomplir en tant que médecin militaire, mais jamais elle n’avait pensé suivre ses traces, mais ce n’était pas ça la plus grosse surprise de la soirée. Elle était en train de discuter avec son père qui se faisait un plaisir de la présenté à une tonne de vieux ami. La surprise fut quand un des jeunes hommes, Brian, s’incrusta dans le petit groupe et s’excusa au près du Colonel Frey pour l’irruption.
« Est-ce que je pourrais, pour un instant seulement, vous privez de la présence de votre fille ? »Le Colonel l’avait regardé d’un œil suspicieux avant de laisser sa petite fille adoré suivre le jeune homme qu’il considérait bien trop vieux pour elle. Il se trouva que les deux jeunes gens passèrent beaucoup de temps ensemble pendant leur séjour réciproque à Londres. Quand ils durent se séparer à l’aéroport pour prendre leur vol respectif, il ne lui laissa que le lourd poids de son mensonge et le goût de ses baisers sur ses lèvres. Elle n’avait pas trouvé le courage de le détrompé quand il avait tenté de deviner son âge. Seize ans ! Il était bien loin du compte.
***
Elle n’avait pas suivit son père cette fois-ci. Jan’ avait été déçu de savoir qu’elle n’irait pas la voir cet été, mais elle avait plus d’urgent comme priorité. Comme un grand Australien aux yeux noisette qui devait arriver sur le premier vol le matin même. Elle l’attendait dans la voiture, Alfred, sa nounou de service, derrière le volant. Sa mère était à New-York pour l’été, son père dans un quelconque coin de l’Afrique pour les six prochains mois. Elle était donc complètement seule à New Castle. Enfin seule était un bien grand mot, puisque son père avait assigné Alfred à la tache. Seulement le pauvre vieux avait peine à suivre la jeune fille qui ne faisait rien pour lui rendre la tache plus facile. Elle ne l’Avait même pas mit au courant de pourquoi ils attendaient devant l’aéroport depuis deux heures. Ce n’est que quand elle le vit à travers la foule qu’elle sortit de la voir pour l’accueillir comme il se devait. Leur retrouvaille eurent quelques choses de boiteux et de gênant. Ils ne s’étaient pas revu depuis presque trois mois, se contentant de communiquer par mail, messagerie texte et parfois par téléphone, mais ça ils s’abstenaient le plus possible comme les longues distances Australie- Angleterre n’étaient pas nécessairement les plus abordables. Ce manque de contact avaient rendu les choses un peu plus difficile, mais ils retrouvèrent rapidement cette complicité qui était maintenant presque naturel à leur yeux. Arrivé chez elle, elle lui montra ou il pouvait déposer ses affaires.
« Techniquement c’est ta chambre, mais c’est surtout pour éviter à Alfred une crise cardiaque si je lui avais dit carrément que tu dormirais avec moi. » « Ah ! Comme ça tu as déjà décidé que je dormais avec toi. Qu’est ce qui t’as persuadé que je voulais dormir avec toi ? »Aussitôt le rouge lui monta au joues et ses yeux piquèrent. Elle avait assumé qu’il le voudrait. Ils en avaient déjà parlé. Elle s’y croyait prête, mais il ignorait toujours son âge véritable. Elle s’était d’ailleurs promis de lui dire la vérité avant que l’inévitable ne se produise.
« Enfin, j’ai cru que… »Elle releva la tête pour le regarder et son expression coupable se transforma aussitôt en une mine insultée. Elle ne perdit pas une seconde pour le rué de coup, alors qu’ils se laissaient tomber sur le lit en riant.
***
En apprenant la nouvelle son père avait pris le premier avion pour New Castle. Peu importait ou il était. Il n’arrivait pas à croire ce que sa femme lui avait annoncé au téléphone surtout il n’arrivait pas à croire que sa fille avait pu être aussi irresponsable. Il se jura qu’il tuerait le salaud qui avait engrossé sa petite fille. Alors quel fut sa surprise en trouvant sa fille flanqué du jeune homme en question. Pris d’une envie folle de l’étrangler, il s’était approché d’un pas rapide et menaçant vers le jeune couple.
« Tu oses te présenter dans ma maison !! »« Papa, je t’en pris. »« Toi, tu la ferme un moment. Ton tour viendra. », siffla-t-il avec assez de hargne pour la faire reculer derrière Brian.
« Tu sais que tu viens de gâcher sa vie. Elle avait toute sa vie devant elle. Qu’est ce que tu crois que ce sera maintenant ? Quatorze ans et avec un bébé sur les bras !! »Elle sentit aussitôt le regard confus de Brian sur elle. Elle était incapable de le regarder. Que pouvait-elle dire pour sa défense ? Rien du tout.
« Est-ce que c’est vrai, Maddy ? Tu m’as mentit sur ton âge ? »« GREAT !! » cria son père. «
En plus, tu n’étais pas au courant de son âge. Tu es déjà chanceux que je n’appelle pas la police et porte plainte pour détournement de mineur. Brian prit le reste des reproches de son père en silence. Il n’avait plus rien à répondre trop confus pour se défendre. Elle-même essaya, mais son père refusait chaque intervention qu’elle faisait. Finalement, il demanda au jeune homme de quitter sa propriété.
Il fallut une bonne semaine après l’incident pour qu’il décroche finalement à son appel. Il devait être découragé de la voir remplir sa boite à message. La discutions avait été brève et clair. Il ne voulait plus lui parler et elle le comprenait. Elle laissait tomber. Quand elle raccrocha, elle composa le numéro de la clinique que sa mère lui avait donné et pris rendez-vous pour ensuite fondre en larme pour la première fois depuis l’annonce de sa grossesse.
***
- Mail from Samuel Alexander a écrit:
- Madelyn,
Qu’est ce qui est arrive? Bry’ est revenu complètement bouleversé. Il est sans dessus dessous. Raconte-moi qu’au moins je puisse l’aider.
Sam.
Sans penser plus longtemps, elle avait fait son sac après avoir tapé une réponse rapide à Samuel.
- Mail from Madelyn Frey a écrit:
- Hold on I’m coming. Be there in 24h.
Elle n’arrivait toujours pas à croire qu’elle était là en tant qu’étudiante. C’était tellement différent de regarder son père à l’œuvre. C’était elle maintenant qui soignait. Elle n’aurait pas du avoir droit à cet internat. Elle n’était qu’en deuxième année, donc elle se doutait que Brian lui cachait quelque chose concernant son admissibilité dans la programme. Seulement elle préférait ne pas trop y penser. Laury les avait suivit comme à chaque fois qu’ils sortaient du pays. Habituellement, ils la laissaient chez ses grands-parents paternels, mais cette fois-ci c’était impossible et elle refusait de la laisser chez ses parents. Donc ils l’avaient apporté. Elle la surveillait de près. Leur présence dans le village était déjà pénible et les anciens n’avaient rien de mieux à faire que de leur mettre des bâtons dans les roues. Croyant que les «diables blancs » avaient apporté la maladie avec eux à leur arrivé et pas qu’ils étaient là pour la faire disparaitre. La tribu en question avait une réputation assez hostile ils étaient donc sur le garde. La présence militaire n’avait rien pour détendre l’atmosphère. Quoiqu’elle fût contente de la présence de Samuel dans les parages. Brian semblait plus détendu en la présence de son meilleur ami. Lucy avait eu raison. Ils étaient inséparable ces deux là.
Ce jour-là, elle était occupée dans la tente qui lui servait de cabinet à donner les principes de base de l’allaitement à quelques femmes de la tribu. C’était son domaine. Les bébés, les mamans, les enfants… Étudiante en pédiatrie. Son père en avait parlé pendant presque deux ans tellement il était fier qu’elle se soit dirigé en médecine. Quand elle eut finit, elle patienta. Brian refusait qu’elle fasse l’aller retour entre les tentes et le campement toute seule, donc elle l’attendait pour que tout les trois ils fassent le petit trajet qui les séparaient de leur havres protégé, mais à bout de patience, elle partit sans eux, croyant qu’elle les croiserait en chemin. Elle arriva au campement sans les avoir rencontrés. Aussitôt elle s’inquiéta et alla rejoindre Samuel pour lui demander s’il avait vu Brian et Laurie, mais rien. Alors on partie à leur recherche. Ce disant qu’ils ne pouvaient pas être bien loin du campement à cet heure. Des chants se faisaient entendre du visage, mais on ne leur porta pas immédiatement attention pas avant que les cris commencent. Elle était dans la région depuis assez longtemps pour comprendre un peu le dialecte du village et sans avertissement elle parti en courant vers le feu qu’elle voyait se dessiner.
À partir de ce moment sa mémoire était floue. Elle se souvenait avoir sentit deux mains puissantes s’abattre sur ses épaules et l’entrainer vers une hutte rudimentaire. Elle entendait à peine ce que le chaman disait à son oreille, mais elle comprenait tout. Pour arrêter les morts, il fallait tuer les démons blancs. Un hoquet douloureux l’avait secoué quand on la souleva pour la déposé sur une table gluante déjà recouverte de sang. Elle n’arrivait plus à penser clairement. Rien n’avait plus d’importance tandis que la panique lui interdisait de fermer les yeux. Le regard fixé sur la lame rouillé, elle vit aussi la balle transpercer le chaman qui s’écroula aux côtés de l’autel. Elle reconnu le visage de Samuel qui l’aida à se relever. Ses yeux regardaient partout sans rien voir jusqu’à ce qu’il se pose sur deux corps indistinct dans un coin de la hutte. Son subconscient savait ce qui se cachait dans l’ombre, mais elle s’approcha tout de même pour découvrir le corps meurtri de sa famille. Encore une fois, elle sentit deux mains sur ses épaules qui disparurent aussitôt pour faire place à deux bras qui la soulevèrent. Elle se débattit de toutes ses forces peu importait qui était celui qui la tenait. Elle était comme folle, alors que Samuel l’entrainait en dehors du visage entouré par quelques autres militaires. Pendant les semaines qui suivirent, les médias se régalèrent de la tragédie qu’avait subie sa famille. Incapable de le supporter, elle s’enfonça dans la brousse avec un collègue de son père qui lui avait proposé une place dans son équipe quand elle serait prête à reprendre du service. Elle était prête tout de suite. Maintenant. Si elle attendait, elle finirait par s’ouvrir les veines.
Take these broken wings and learn to fly _#3
Sierra Leone avait été le seul mot que son directeur de mission avait eu à dire et elle levait déjà sa main comme volontaire. Cette mission représentait exactement ce dont elle avait de besoin. Haut taux de mortalité, mais on ne s’y ennuyait jamais. La guerre civile qui faisait trembler le gouvernement ne lui faisait pas peur. Cet immunité lui venait de ou elle se le demandait bien, mais elle ne parlait jamais de ce qui était arrivé à sa famille. Elle refusait d’y penser. Toujours la première à se jeter sur une mission à risque. C’était de cette façon qu’elle avait rencontré William. Pas très parlant, mais quand il ouvrait la bouche il réussissait à tout coup à la faire rire. Un son qu’elle n’avait pas produit depuis une éternité. Comme sa spécialité était en pédiatrie, elle avait beaucoup de travail. Elle ne disait jamais non à un patient qui arrivait à l’improviste et encore moins hors des heures d’ouverture de la clinique. Que ce soit un cas pédiatrique ou non. Elle ne dormait que très peu. Les cauchemars étant encore trop présents dans son sommeil. Elle préférait s’abstenir.
Les coups de feu et les escarmouches n’étaient pas une nouveauté, mais la tension avait monté ces derniers jours et tout le monde s’en rendait compte. Chaque coup de feu la faisait sursauter.
« Tu vas bien, Madelyn? », lui demanda le seul médecin dans les environs qu’elle considérait comme un ami.
« Non pas vraiment. »« Ce n’ai rien. Ça va passer comme d’habitude. »« Non, pas cet fois. Je crois pas »Ce soir là, elle était dans la salle du personnel à complété ses dossiers quand un régiment rebelle s’introduisit dans la clinique. Très peu survécurent à cette attaque surprise. Elle était une de ceux là, mais elle était aussi la seule ayant préféré mourir ce jour là.
***
Elle s’était enfuie. En fait, exilé était le meilleur mot pour décrire la situation. Elle s’était réfugiée chez sa cousine à Port Elizabeth. Elle ne l’avait pas vu depuis des années, mais elle l’avait tout de même accueillit à bras ouvert. Elle n’avait pas posé de question sur son comportement, ce qui lui laissait croire que son père lui avait tout expliqué en détail. Elle ne disait rien. Pendant un mois, elle resta en silence.
« Il est ou le dispensaire ici ? » avait-elle demandé un matin sans avertissement.
Le jour même sa cousine l’avait accompagné au dispensaire puis à l’université pour qu’elle puisse s’y inscrire et finir sa dernière année de médecine. Quand elle l’avait croisé dans le couloir, elle avait fait semblant de ne pas le voir, de ne pas le reconnaitre. Surtout de ne pas repenser à la fusillade.