Philemon Willemen - Little Love

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On s'est juré fidélité devant Dieu, c'est normal

HHHHHHHHHHHHHHHEEEEEEEEEEEEAAAAAAAAAAAAaTHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

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Heath

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Landon Menken a écrit:

Heath

Arrête ou je pleure aussi

Philemon Willemen a écrit:

[list](ouaip, on a perdu un grand monsieur là...)[list]

C'est vrai...

Bienvenue confrère de jumelle

2. OEUVRE BIOGRAPHIQUE

• Ascendance sociale : Les jumeaux Willemen sont nés dans une famille assez aisée, pour ne pas dire assez bourge, hollandaise, qui avait emmenagé en Afrique du Sud pour les affaires du padre. La mère, pas méchante pour un sou, mais tellement inssipide que se laissant faire tout, influençable à l'extrème, n'aimait pas spécialement les enfants. Philemon et Janeel sont nés uniquement parce que ça faisait 'bien' d'avoir un gosse dans la societé que leurs parents fréquentaient. Mais ils n'étaient pas parés à voir apparaitre des jumeaux. C'est pourquoi les jumeaux n'ont jamais vraiment été aimés, au niveau paternel autant qu'au niveau maternel. Ils se sont élevés et aimés tout seuls, et c'est pourquoi ils sont a présent aussi proches. Etant donné l'adoration que les parents Willemen avaient pour leurs enfants, ils ne leur donnèrent qu'un parrain, un de leurs amis à qui depuis ils ne parlent plus ('ce serai de la mauvaise fréquentation!'). Et cet homme, Thaddeus, est l'homme-sauveur-papa des jumeaux. Ils l'aiment de façon pure et inconditionnelle. Mais il habite en Alaska, Amérique. Les fois où ils se voient son extremement rares. Entre temps, ils se suffisent à eux-mêmes. Ils ne connaissent, mystérieusement, aucun autre membre de leur famille, et les cherche sans relache en fouinant depuis leur enfance.

• Anecdotes :



Quelqu'un toqua tout doucement, timidement en fait, à la porte. Ce quelqu'un, un jeune homme d'une vingtaine d'années environ, tient un bouquet de fleur. Il est habillé - et on peut voir qu'il n'en a pas l'habitude, et que de plus il est en nage - d'une chemise blanche et d'un pantalon noir bien repassé, avec un de ces plis au milieu. Il viens de New York, ce garçon, et il s'appelle Thaddeus. Aujourd'hui, pour la première fois de sa vie, il va voir un bébé. Ce n'est pas rien, il le sait, et c'est surtout pour ça qu'il a fait tout ce bout de chemin. Ses 'amis' un peu bourge, à la limite, il s'en fout. C'est surtout des amis de ses imbéciles de parents. Il se pose plein de questions, ce Thaddeus, dans cette chaleur tropicale. Il s'en posait déjà en embarquant dans l'avion. Qu'est-ce que ça peut faire, être parent? Comment on réagit. Il voulait voir les yeux du père se poser tout contre les yeux de son enfant, pour la tout première fois. Il voulait voir se dessiner le sourire d'une nouvelle mère, le sourire paniqué le plus beau du monde. Il voulait pouvoir dessiner les traits délicat d'un petit bébé, juste sa tête pour ne pas souligner à quel point c'était pas joli, cette grosse tête avec ce mini-corps. Parce que, oui, il a triché, il à déjà vu des photos, dans les vitrines de photographes évènementiels. Oui, il faut l'avouer. Thaddeus ne connait pas bien les parents Willemen. Il ne peux se douter que ce bébé était un accident total. Qu'ils regrettent au plus profond de leur ame. Il ne fait qu'entrer, dans son costume trop grand et déjà trempé de sueur. Il découvre. Et le tableau, très beau mais douloureux, qui lui apparait sous les yeux, c'est deux petites choses dans le couffin minuscule de fortune. Les parents qui ne regardent même pas leurs nouveaux nés, ou parfois le père qui leur jette des regards passif, neutre et presque froids. Les parents discutent: qu'est-ce qu'on va faire de ça? Les Willemen n'ont pas eu un enfant-poubelle. Ils ont des jumeaux. Le jeune dessinateur, tout gêné, s'approche du lit taille lilliputienne et donne un premier regard, un premier sourire doux aux deux bouts de truc. Le padrino est là. C'est après de longues heures de débat qu'il sera décidé que les prénoms seraient choisis par lui, et encore d'autres longues heures qu'il aura choisi d'appeler ce petit bout de garçon Philemon Lysandre Wilemen. Et ce petit bout de femme Janeel. Tout court.






Une dispute éclata dans le salon cinq minutes avant qu'émerge Philemon Willemen, barbe de trois jours aux joues, vêtu d'un pantalon noir de lin. Seize ans, toutes ses dents, fatigué de devoir subir les éclats parental dès le matin. Le grand lit bleu étant vide à côté de lui, il n'eut pas à prendre beaucoup de temps pour réfléchir. Janeel était en train de se faire démonter, surement sans aucune raison, sans lui. Histoire de ne pas jouer le prince charmant et de courir en bas la sauver tout de suite (il avait peur qu'au fond, elle l'engueule, lui disant qu'elle était capable de se protéger toute seule...), il sorti son paquet de cigarette de la poche de son jean jeté négligemment sur le fautueil la veille et commença, doucement, à tirer la première bouffée. Il passa la main dans ses cheveux courts et bataille, et essaya dans le silence de la chambre d'entendre ce que disaient, hurlaient, les voix en bas. Il appliquait la méthode habituelle -il commençait à la connaitre par cœur-. Il attendait quelques secondes l'air passif, essayant d'avoir l'air passif, bouillonnant sous sa peau de sentir que ça sœur se faisait engueuler sévère, surement pour une connerie. Il se leva sur un coup de sang, écrasa sa clope sur une chaise (une vieille habitude...) et descendit l'escalier en sautant la moitié des marches. Il atterrit assez violemment sur ses pattes, comme un chat, et se redressa, avançant d'un pas décidé vers la cuisine. Il entrouvrit légèrement la porte et vit une Janeel réveillée brusquement par une agression paternelle en jean et teeshirt QUIT WORK MAKE MUSIC. Le tee-shirt de Philemon, d'ailleurs. Leur père, du haut des un mètre quatre vingt dix huit qu'il avait refilé à son fils, mais vraiment, vraiment pas à sa fille, criait de toute ses forces, le doigt pointé vers une flaque de lait par terre. Janeel, figure courageuse et paniquée, était crispée contre le plan de travail.

"Combien de fois faudra-t-il te le dire, hein? Combien de fois te le répéter? Tu es stupide, en fait, hein, c'est ça? Tu bois le lait dans un putain de verre, Janeel! Un verre!

-J'ai pas fait attention, et puis, je sais pas, Doudou le fait tout le temps...

-Ne l'appelle pas comme ça! C'est aussi stupide que son prénom! Et puis ce n'est pas le petit jésus en culotte courte ce garçon, et c'est loin d'être un exemple! Vous n'êtes qu'une bande de con incapable, mais pourquoi j'ai pas eu un enfant, un seul, qui ferme sa gueule!

-Toi, ta gueule. Tu bois le lait à la bouteille. Tout le temps. Va te faire foutre."

Philemon eut un sourire qui parti bien vite de ses lèvres. S'il était fier que sa petite soeur ose enfin arrêter de jouer sa petite soumise devant les parents, il savait que le père réagirait mal. Très mal. En effet, Willemen père eut un petit moment de pause où il regarda, longuement, sa toute petite fille. Et c'est le bras qui part tout seul, les yeux fermés pour ne pas réfléchir. Violemment, la main du père s'écrase sur la joue de Janeel. Comme son paternel, pour une fois, Philemon cesse brusquement de penser. Il entre juste dans la cuisine, et tout est flou, il attrape Victor, le retourne et le colle au plan de travail, à côté de sa sœur

"Mais qu'est-ce que tu fous, Willemen? T'as perdu la boule ou quoi? Excuse-toi.

-Pas d'ordres à recevoir d'un merdeux pareil qui fait rien de sa vie.

-C'est une bla....? Je t'emmerde. Excuse-toi. T'as pas a frapper ta fille. T'as a frapper personne, surtout pas les gens petits."

Refus du père, encore. Une fois. Deux fois. Il ne fait pas le malin pour autant. Au bout de la troisième fois, Philemon plaque violemment la nuque de son père contre le plan de travail, et envoie une droite dans sa figure. Le flou. L'affreux flou presque silencieux du sang, des coups qui ne s'arrêtent pas, de Janeel qui gueule Doudou sans s'arrêter. Puis...Puis plus rien. La vue qui revient, le silence qui se fait totalement. Victor est a terre. Il perd beaucoup de sang, mais il ne va pas mourir. Il le sait, c'est tout. Janeel prend de sa tout petite main celle de son frère, rouge et poisseuse, et se colle a lui, doucement.

"On s'en va mon amour. Maintenant."


• Projets : Vivre.
Philemon n'a pas des ambitions qui cassent les barrières. Bien sur, il a plein de convictions, et si tout d'un coup un combat, une cause lui tombe sous le nez il ne va pas la laisser sous prétexte de petites ambitions, mais ce qu'il veut, c'est voyager, un peu, visiter du pays, faire du surf un peu partout, partir en argentine pour perfectionner son tango, et en Espagne avec sa guitare sur le dos pour apprendre le flamenco, vivre, oui. Bruler des cœurs, vivre des passions, gouter les petits plaisirs simple de la pluie, aimer, apprendre, devenir historien, voir sa sœur et se protéger avec elle des blessures de leur passé, avoir deux milliards d'enfants, écrire, faire le con, encore et encore indéfiniment. Voila.

Euh...Y'a moyen que je sois validé?